Hécatombes Collectives

Artiste en résidence /

Les éditions Hécatombe sont en résidence à Picto pour 10 mois!

Durant cette période les membres du collectif, avides de rencontres et de transdisciplinarité, invitent de nombreux artistes issus d’horizons diverses à travers une dizaine de résidences afin d’enrichir et de confronter leur visions de l’art et de bouleverser leurs pratiques éditoriales, ces résidences aboutirons sur des expositions ainsi que des performances tout au long de l’année. A la suite de ces multiples sessions de créations collectives, Hécatombe réalisera l’exposition et le livre « Grande Finale », fruit de 10 mois denses et riches. Le projet fera une tournée de 5 dates en Suisse romande, Suisse alémanique et France.

« Nous avons fondé Hécatombe en 2004, motivés par une passion profonde pour le dessin et ses possibilités narratives. Nous avions en tête l’idée de toucher à la bande dessinée, surtout pour l’emmener se perdre au loin. Plus d’une décennie après, alors que nous continuons souvent à façonner nos livres nous-mêmes, nos discussions portent sur des disciplines très diverses, entre lesquelles une forme  « d’art séquentiel » sert de pont. Nous n’avons pas envie de grossir mais de préserver l’équilibre d’une production à taille humaine qui nous garantit cette liberté accrue. Nous œuvrons chacun à nos propres publications et les regroupons sous une bannière commune. Nous partageons nos avis, nos goûts et nos opinions, certains que nos travaux s’enrichissent mutuellement. Nous échangeons matériaux, conseils et coups de main, convaincus qu’en définitive l’auteur d’un livre reste son créateur jusque dans son aspect plastique. Nous puisons dans l’éventail des choix habituellement laissés à l’éditeur sans vraiment chercher à le devenir à notre tour. Nous pensons que la lecture est à ce point influencée par son support de publication, que l’auteur est en droit de penser simultanément l’écriture et l’objet. Nous avons la sensation qu’être auteur ou éditeur, c’est travailler autant sur le contenu que sur la matérialité. Parce qu’en réalité, il n’y a pas de différence entre les deux. Notre catalogue se construit ainsi, par accumulation de projets divers, reflétant nos idées, discussions et interrogations du moment, pour leur donner vie ou parfois simplement pour en laisser une trace. »